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Répertoire des coproduits marins disponible au Québec
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La transformation alimentaire des produits issus de la pêche et de l’aquaculture génère d’importants volumes de coproduits (résidus de transformation), représentant dans certains cas plus de 50% de la biomasse entrant dans les usines. Dans ce document, le terme coproduit désigne toutes les parties des produits marins qui, après la transformation, ne sont pas incluses dans le produit principal destiné à la vente, par exemple, des carapaces de crustacés, des têtes, des peaux, des écailles ou des carcasses de poisson.
Ces coproduits ont longtemps été envoyés à l’enfouissement. Depuis l’annonce d’une nouvelle réglementation qui interdira l’enfouissement de matière organique au Québec, les entreprises de transformation de produits marins cherchent d’autres solutions pour se départir de leurs coproduits. Certaines entreprises ont déjà mis en place des solutions, mais d’autres cherchent encore à en implanter.
Parallèlement à cette situation, certaines entreprises cherchent à utiliser des coproduits marins, mais sont souvent freinées dans leurs démarches puisqu’elles ne connaissent pas les volumes disponibles ou les entreprises qui les produisent. Ce document vise donc à présenter un portrait de la situation actuelle des coproduits marins au Québec afin de faciliter le maillage industriel entre les entreprises qui génèrent des coproduits marins et celles qui souhaitent les utiliser. L’objectif est de favoriser la valorisation de ces matières résiduelles nobles, qui peuvent être utilisées pour plusieurs applications différentes.
Collecte des données
Il n’existe pas de statistiques au Québec sur les quantités de coproduits générées par l’industrie de la transformation des produits marins. Ces quantités ont souvent été estimées avec les valeurs des débarquements des pêches maritimes du Québec, recensées par Pêches et Océans Canada. Cependant, ces valeurs ne sont pas représentatives de ce qui se passe dans l’industrie de la transformation, puisque ce ne sont pas tous les produits de la pêche ou de l’aquaculture qui sont transformés. En effet, plusieurs produits marins sont vendus entiers sans subir de transformation. De plus, plusieurs entreprises transforment des produits marins importés en provenance des provinces maritimes, des États-Unis ou d’autres pays, une donnée qui n’est pas recensée dans les statistiques officielles.
Afin d’évaluer de façon plus précise les coproduits générés par l’industrie de la transformation des produits marins au Québec, une équipe de Merinov a rencontré directement les entreprises. Des visites industrielles de 44 entreprises du secteur ont été effectuées en 2018-2019 dans l’ensemble du Québec. Les entreprises se concentrant principalement dans les régions de laGaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, de la Côte[1]Nord, du Bas-Saint-Laurent, de Québec et de Montréal. Les espèces transformées, les saisons de production, les volumes de production annuels et quotidiens, les types et l’état des coproduits générés, ainsi que les méthodes utilisées pour en disposer ou les valoriser ont été répertoriés.
Quelques entreprises de transformation des produits marins de taille relativement petite n’ont pas pu être visitées au cours de ce projet. Cependant, les 44 entreprises visitées comprennent toutes les entreprises générant les principaux volumes de coproduits au Québec et représentent la majorité de ce secteur industriel.
Confidentialité
Afin de préserver la confidentialité des données des entreprises individuelles, l’information a été regroupée. Seules les données re[1]présentant un minimum de trois entreprises sont présentées dans le portrait général des coproduits marins au Québec et dans les fiches des différentes espèces transformées au Québec.